Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : l'Université Paris Nanterre est là pour vous aider

Une cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) a été mise en place au sein de l'Université Paris Nanterre, conformément aux obligations législatives en vigueur pour les établissements de l'Enseignement supérieur en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles [Circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique]. Ce dispositif de signalement découle d'une volonté politique forte de l'université de prévenir et traiter les situations de violences sexistes et sexuelles que peuvent rencontrer les membres de la communauté universitaire, au cours de leurs études et dans le cadre de leur travail.

Contacter la cellule de lutte contre les VSS de l'Université Paris Nanterre

Vous êtes victime ou témoin de violences sexistes et/ou sexuelles ?
Contactez la cellule : signaler-vss@egalite.parisnanterre.fr

Une cellule à destination de toute la communauté universitaire

POUR QUI ?
Les étudiant·es, doctorant·es et personnels de l'université victimes ou témoins de violences sexistes et sexuelles.

POUR QUEL TYPE DE FAIT ?
Tous propos ou situations s'apparentant à une violence sexiste et/ou sexuelle.

Outrage et injure sexiste, revenge porn, diffusion non-consentie d'images explicites, harcèlement sexuel, agression sexuelle, menaces, viol... etc.

Que ce soit dans l'enceinte de l'université, en ligne ou à l'extérieur (en soirée, dans le couple...).
Pour saisir la cellule de l'université, il faut qu'au moins une des personnes (la victime ou la personne mise en cause) soit issue de la communauté universitaire de Paris Nanterre.

Comment se passe un signalement auprès de la cellule de lutte contre les VSS de l'Université Paris Nanterre ?


Je saisis la cellule par mail à signaler-vss@egalite.parisnanterre.fr


Important : seules les personnels listées ci-dessous ont accès à cette boîte mail ;

  • Guérande Merland, responsable administrative du CCEND

  • Carmen Bronchard, chargée de projet lutte contre les VSS et les discriminations du CCEND 

  • Clémence Bigel, chargée de projet évènementiel et communication du CCEND
  • Louise Lavallée, chargée de formation du CCEND
  • Marion Theiler, assistante sociale des personnels de l'université

  • Mylène Bourennane, médecin-directrice du Service de Santé des Etudiant·es (SSE)

Toutes sont tenues au secret professionnel et formées à l'accueil des personnes victimes de violences sexistes et sexuelles.


Je reçois une réponse dans les trois jours ouvrés suivant l'envoi du mail.
 

 

Le recueil de témoignage est effectué par l'équipe du CCEND, dont l'ensemble des personnels sont formées au traitement des situations de VSS.


Le compte-rendu du recueil de témoignage est envoyé à la personne signalante pour qu'elle puisse le relire et indiquer sa décision quant à la levée ou non de son anonymat et de celui de la (ou des) personne(s) mise(s) en cause.


Après validation finale par la personne signalante, le compte-rendu est envoyé aux membres de la cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles de l'université pour étude.
 

Composition des membres de la cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles :

  • Vice-président "égalité, inclusion et non-discrimination"
  • Vice-présidente "relations humaines et sociales"
  • Vice-présidente "affaires juridiques et institutionnelles"
  • Directeur général des services adjoint en charge de la Formation Universitaire
  • Directrice générale des services adjointe en charge des Relations Humaines 
  • Directrice des affaires juridiques et institutionnelles 
  • Responsable administrative du Centre de coordination pour l'égalité et la non-discrimination (CCEND)
  • Chargée de projet lutte contre les VSS et la discrimination du CCEND
  • Chargée de projet évènementiel et communication du CCEND
  • Chargée de formation du CCEND
  • Assistante sociale des personnels 
     

Après échanges entre les membres de la cellule, un entretien de suivi est proposé à la personne signalante pour lui faire part des actions que l'université peut et/ou souhaite mettre en place quant à son signalement.

Les valeurs et garanties de la cellule de lutte contre les VSS de l'Université Paris Nanterre


Les principes fondamentaux de la cellule de lutte contre les discriminations :

  • confidentialité

  • écoute active et bienveillante
  • réactivité

  • neutralité


Le respect de la confidentialité :

  • L'ensemble des membres de la cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles
    sont tenu·es à la plus stricte confidentialité quant aux informations reçues et transmises

  • Le groupe Egaé se conforme aux règles fixées par l'université en termes de confidentialité

Faire appel à des ressources extérieures

Si vous ne souhaitez pas passer par la cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles de l'Université Paris Nanterre, des structures extérieures sont là pour vous aider. 




3919 : Numéro d'écoute gratuit pour les victimes de violences.
Accessible 7J/7 et 24H/24
 


 


Commentonsaime.fr
: Tchat anonyme pour les jeunes victimes de violences sexistes et sexuelles (LBGTQIA+ friendly) 

Horaires : du lundi au jeudi de 10h à 00h et vendredi et samedi de 10h à 21h (fermé les jours fériés).


 



Le CLASCHES : Collectif de lutte contre le harcèlement sexuel dans l'enseignement supérieur

Comment venir en aide à une personne victime de violences sexistes et sexuelles ?

DEMANDER LE SOUTIEN DE PERSONNES À PROXIMITÉ
Si la situation est grave et potentiellement dangereuse, ne restez pas à seul·e à gérer le problème, interpellez les personnes autour de vous.
À plusieurs vous vous sentirez plus en confiance.
 
CONDAMNER LES VIOLENCES
Pointez du doigt l’action à laquelle vous venez d’assister. Positionnez-vous clairement car la victime est souvent amenée à minimiser les faits ou à se sentir responsable. Ainsi vous lui permettez de ne plus se sentir seule et de lui faire prendre conscience qu’elle vient d’être victime d’un acte discriminatoire ou de violences sexistes et/ou sexuelles.
 
ÊTRE À L'ÉCOUTE DE LA VICTIME
Apportez un soutien à la victime simplement en l'écoutant attentivement.
Rappelez-lui qu'il·elle n'est pas responsable de la situation. Respectez toujours son choix quant aux suites qu'il·elle voudra donner à la situation.
 
DIRIGER LA VICTIME VERS DES PERSONNES QUALIFIÉES
Rassurez-la et rappelez-lui les possibilités de soutien qui s'offrent à elle au sein de l'université : Service de Santé Étudiante, cellule de lutte contre les discriminations de l'université, mais également à l'extérieur (associations spécialisées dans l’aide aux personnes victimes, numéros d'écoute, structures de soin, commissariat ou gendarmerie…).
Attention à respecter le choix de la victime et ne la forcez jamais à agir contre son gré, même si vous pensez que cela est pour son bien. 

Pour aller plus loin : quelques ressources pour comprendre les mécanismes des violences sexistes et sexuelles

1. Le violentomètre

Ressource développée par le Centre Hubertine Auclert

2. Le cycle des violences

Théorie développée par la Dr. Lenore E. Walker
Ressource de la Fédération des Maisons d'Hébergement pour Femmes

3. Le Modèle de Duluth

Ressource développée par le DAIP - Domestic Abuse Intervention Program

 

4. La pyramide des VSS 

Théorisée par Liz Kelly sous l'appellation de continuum des violences faites aux femmes
Ressource développée par Féministes contre le cyberharcèlement

 
5. L'iceberg des VSS 

Ressource développée par le Département d'Ile-et-Vilaine


N.B. Ces outils constituent des supports pédagogiques diffusés pour aider les victimes à identifier les dynamiques et situations de violence. Ils restent cependant des repères généraux et ne représentent pas des modèles universels ni ne remplacent un accompagnement personnalisé. Largement utilisés et reconnus comme supports de sensibilisation et pour favoriser une prise de conscience collective, leur validité scientifique fait toutefois encore l’objet de débats. 

Mis à jour le 26 août 2025