• Exposition,

Exposition > "Fossiles Mouvants, une histoire paléontologique du clitoris et de la vulve" de Camille Sauton

Publié le 30 septembre 2025 Mis à jour le 30 septembre 2025

Camille Sauton, étudiante en philosophie et dessinatrice, présente "Fossiles Mouvants", une réflexion plastique et poétique autour du coquillage fossile en analogie avec l’organe génital féminin. Le lien opéré tient à l’invisibilisation de cet organe dans l’histoire, une invisibilisation qui perdure à l’ère contemporaine, de même qu'un fossile demeure caché, inerte, secret...

Date(s)

du 13 octobre 2025 au 31 octobre 2025

Vernissage Lundi 13 octobre à 18h
Lieu(x)

Bâtiment Maison de l'étudiant·e (MDE), Bâtiment Bibliothèque universitaire (BU)

Du 13 au 18 octobre :
Hall d'Expø de la Maison de l'Étudiant·e

Du 20 au 31 octobre : 
Hall d'expo de la Bibliothèque Universitaire
En 2016, Odile Fillod met à disposition en ligne une modélisation du clitoris à taille réelle et imprimable 3D. En 2017, suite à cela, la maison d’édition Magnard intègre l’ensemble de l’organe en question aux schémas de l’appareil génital féminin dans les manuels de SVT à l’usage des collégiens de la 5ème à la 3ème. Ces deux événements font le buzz dans les médias européens et à cette occasion de nombreuses personnes découvrent ce à quoi ressemble véritablement un clitoris. 

Suite à cet événement marquant, Camille Sauton a initié une réflexion autour de l'analogie entre les coquillages et les représentations de la vulve et du clitoris. Souhaitant prendre comme point de départ le réel, l'artiste part de la réalité de l’objet fossile ; dans ces coquillages, se trouve déjà en traces ces formes génitales qui nous précèdent dans notre existence même. Leur modèle anticipe le corps. 
Par ce procédé artistique et plastique, elle a voulu questionner le déroulement de l’histoire, retrouver des traces du passé par un parallèle avec la paléontologie qui permet de reconstituer l’histoire du vivant par l’étude des fossiles. Pour aussi montrer que le passé ne s’efface pas.

Représentés par des dessins à l'encre bleue, catalogués par l'étiquette qui indique leurs noms latins à la manière des naturalistes du XVIIIe siècle, encadrés avec une esthétique contemporaine laissant le dessin libre, ces fossiles résistent à leur référencement réducteur. A l'image des fleurs de Georgia O'Keefe, les coquillages de Camille Sauton s'animent et se défossilisent.

Vernissage Lundi 13 octobre à 18h dans le Hall d'Expø de la Maison de l'Étudiant·e

Ce projet a reçu le soutien de la Commission d'Aide aux Projets Etudiants (CAPE)

 

Mis à jour le 30 septembre 2025